La richesse d’une haie à biodiversité repose sur un mélange d’essences locales et de plantes introduites et adaptées, choisies pour leurs intérêts spécifiques. Les espèces locales favorisent l’équilibre écologique, tandis que les plantes introduites, apportent des atouts complémentaires.

Quelques exemples :

• L’arbre à miel et le tilleul de Henry, offrent une floraison estivale généreuse, riche en nectar, très prisée des pollinisateurs. Leurs baies nourrissent aussi les oiseaux en automne.
• L’amélanchier produit des baies en abondance dès l’été, appréciées des oiseaux mais également des humains pour leur saveur délicieuse.
• Certaines espèces remplacent les arbres européens menacés, comme le frêne commun (Fraxinus excelsior), en déclin à cause de la chalarose. Le frêne de Chine (Fraxinus chinensis), indemne de ce champignon, s’adapte parfaitement au climat français et représente une alternative durable.

Ces essences variées s’associent pour créer un espace équilibré, aussi fonctionnel que résilient, capable de résister aux aléas climatiques. L’objectif est de privilégier une diversité végétale large, incluant des espèces robustes, indemnes de maladies, et issues de familles de plantes moins représentées. Ainsi, la haie devient un rempart écologique, prêt à relever les défis climatiques de demain.